La Défense dépend de plus en plus des nouvelles technologies et du bon fonctionnement de ses réseaux et de ses systèmes d’armes critiques. Dans le même temps, un accès facile à de nombreux cyber-outils sophistiqués fournit à nos adversaires les moyens de compromettre, directement ou indirectement, l'intégrité et la disponibilité de ces systèmes militaires et d’affaiblir la confiance dans les informations qui soutiennent nos opérations.
La cyber-guerre contre un ennemi presque invisible qui peut créer des effets majeurs avec un minimum de moyens, fait rage quotidiennement et fait de tout et de tous une cible potentielle.
Tous les équipements électroniques connectés (de la montre intelligente au système d'armes en passant par la centrale nucléaire) sont visés.
Les cyber-attaques sont bien-sûr menées par des pirates informatiques, mais les organisations criminelles et les états usent aussi largement de cyber-capacités offensives. La cyber-arme semble devenir l'arme ultime des futurs conflits. Et pour cause, elle rassemble toutes les qualités d’une arme : elle est efficace, bon marché et peut être démentie.
La Défense doit s'adapter à la nouvelle cyber-réalité afin de sauvegarder sa liberté d'action dans ce nouveau domaine. Les administrateurs de réseaux et de systèmes d'armes doivent être soutenus de manière à ce que leurs systèmes résistent de manière optimale aux cyber-attaques. Des systèmes de détection avancés doivent être installés pour détecter à temps les tentatives d'intrusion. Une expertise suffisante doit être constituée et disponible en permanence pour répondre aux cyber-attaques et cyber-incidents majeurs.
La poursuite du développement de la cyber-capacité militaire est cruciale pour les opérations de la Défense. Les navires de notre Marine, les avions de chasse et de transport, les hélicoptères et les drones de notre Composante Air, les véhicules de combat, les centres de commandement, les liaisons par satellite et les gilets intelligents des fantassins de notre Composante Terre doivent être protégés contre un nombre croissant de cyber-attaques dans un environnement de plus en plus numérisé. La vie de nos militaires et le bon fonctionnement de la Défense sont en jeu !
La cyber-capacité est polyvalente. Elle peut être utilisée pour des opérations défensives ou offensives, et pour des actions d'espionnage ou de sabotage. Les cyber-actions peuvent générer des effets cinétiques et non cinétiques. Le type d'effet peut varier, allant de la manipulation et de l'affaiblissement de la confiance de l'adversaire dans son propre système à l'indisponibilité temporaire ou permanente du système. La cyber-capacité peut être utilisée de manière tactique et opérationnelle, mais aussi stratégique.
La Défense doit protéger tous ses systèmes de communication, d'information et d'armement contre les cyber-menaces afin de garantir la liberté d'action pour ses opérations militaires. L'optimisation de la sécurité et de la résilience de tous les systèmes nécessite une approche coordonnée à différents niveaux. Les utilisateurs finaux, les administrateurs de système, les gestionnaires de système et les experts en cyber-sécurité sont chacun responsables, à leur niveau, de la mise en oeuvre et du suivi corrects des mesures de cyber-sécurité.
Même avec une cyber-sécurité optimisée, on ne peut jamais exclure d’être touché par une cyber-attaque. La Défense doit disposer d'un solide ensemble de mesures pour pouvoir répondre de manière adéquate aux cyber-incidents et garantir ainsi la continuité dans l'exécution des missions. Les domaines dans lesquels les capacités sont développées sont, bien sûr, la détection, l'analyse et la remédiation, mais aussi l’attribution et la communication.
La position du renseignement dans le domaine du cyber-espace sera élargie en mettant l'accent sur les capacités et les intentions des cyber-acteurs pertinents pour les régions où la Défense est présente à l'étranger.
La cyber-capacité pourra s'appuyer sur des méthodes de renseignement spécifiques afin d'obtenir un maximum de renseignements concernant les activités d'espionnage et de sabotage de nos adversaires.
La capacité de renseignement sera bien-sûr également utilisée comme un catalyseur et un facilitateur pour le pilier cyber-offensif en acquérant des connaissances sur les vulnérabilités des systèmes de communication, d'information et d'armement de nos adversaires.
Notre sécurité commence à l'étranger. C'est pourquoi des centaines de militaires donnent chaque jour le meilleur d'eux-mêmes sur les théâtres d'opération du monde entier.
Notre mission en
Le SEDEE se charge de neutraliser, de démanteler et d’évacuer les munitions et les explosifs non explosés abandonnés. Il apporte ainsi une contribution quotidienne très appréciée à la sécurité en Belgique et à l'étranger. Lors de missions à l'étranger, il participe à la protection des missions militaires belges. Dans le cadre de l'aide humanitaire, il contribue à la formation du personnel local et au déminage des zones.
Notre Mission Belgique : SEDEENotre mission en
Des groupements extrémistes violents ravagent la région. Le pays se trouve par ailleurs au carrefour d'anciennes routes de contrebande. Terrorisme, piraterie, criminalité internationale (trafic de drogue, d'armes et d'êtres humains), immigration clandestine et flux de réfugiés sont ici monnaie courante. Or, cette instabilité a également un impact négatif sur la sécurité, la prospérité et le bien-être des citoyens européens.
Notre Mission NigerNotre mission en
La mission Resolute Support a été lancée en 2015. Une coalition internationale dirigée par l'OTAN entraîne et conseille les forces de sécurité afghanes.
Notre Mission AfghanistanNotre mission en
Le nord du Mali est déchiré par des soulèvements sanglants depuis des décennies. Les rebelles sont soutenus par des groupes terroristes. Découvrez ici de quoi il retourne.
Notre Mission MaliNotre mission en
La Belgique et les Pays-Bas contrôlent et surveillent alternativement l'espace aérien au-dessus du Benelux. Les deux pays ont à leur tour deux F-16 en attente pour assurer la surveillance aérienne de leur territoire et de celui du Luxembourg.
Notre Mission le Benelux : QRANotre mission en
L'opération Vigilant Guardian (OVG) a été lancée en janvier 2015. Cette mission s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme sur le territoire belge. Concrètement, la Défense apporte son soutien à la Police fédérale pour surveiller et sécuriser les sites sensibles.
Notre Mission Belgique : opération Vigilant GuardianNotre mission en
À la demande de l'Irak, une coalition internationale s'est engagée à soutenir ce pays dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh. L’Opération Desert Falcon constitue l’apport de la Belgique à cette coalition.
Notre Mission Moyen-OrientTravailler à la Défense est plus qu’un job, c'est une mission. Vous devrez parfois dépasser vos propres limites. Mais vous recevrez également beaucoup en retour : de la satisfaction, des amis pour la vie, et le sentiment de faire une différence.
Développement continu
Vous apprendrez à faire votre travail, mais vous continuerez à vous développer et à découvrir d'autres talents. Vous pourrez suivre des formations, vous serez confrontés à de nouveaux défis dans une autre fonction,… Ça fait partie du travail quotidien, le monde évolue en permanence et cela vaut également pour vous.
Variété & défi
La routine, ça ne vous ressemble pas. En manœuvre aujourd’hui, du sport demain et le mois prochain une mission à l'étranger. Pour chacune de ces choses, vous vous donnez à 100%, parce que vous aimez les défis. Vous aimez donner le meilleur de vous-même.
Sécurité du travail
Vous aimez varier mais vous trouvez que la sécurité d’emploi a aussi ses avantages. Même avec un contrat à durée limitée, vous aurez un large éventail de possibilités et vous saurez toujours où vous en êtes.
Didier (34), Bachelier en Soins Infirmiers
Axel (36), Technicien de communication et d’information
François (25), Électro-mécanicien (véhicules)
Stephan (41), Pilote
Yannick (35), Sous-officier Infanterie
Dieter (21), Soldat d’infanterie
Michel (50), Assistant Technicien
John (47), Sous-officier Artillerie
Kevin (31), Ambulancier Para-commando
Arnaud (38), Bachelier Avionique
Céline (32), Médecin
Guillaume (32), Instructeur à la Marine
Cédric (30), Gestion, approvisionnement et transport
Sander (32), Sous-officier service nautique
Sigrid (28), Contrôleur du traffic aérien
Jurgen (30), Sous-officier Para-commando
Pieter (28), Force Protection
Loïc (23), Technicien Electromécanique (systèmes de support)
Tom (19), Technicien Electromécanique (véhicules)
Tom (25), Ambulancier Para-commando
Kervan (38), Instructeur de candidats Para-commandos
Rodolphe (21), Sous-Officier Renseignements
Fred (37), Sous-officier CBRN
Mégane (27), Magasinière
Niels (27), Pompier d’aérodrome
Johan (28), Responsable communication et réseaux
Wendy (33), Radar/sonar operator