Notre Composante Air, avec les Pays-Bas, surveille en permanence l'espace aérien du Benelux. Un système et des opérateurs radar gardent constamment l’œil ouvert. Les avions de combat peuvent intercepter, contrôler et, si nécessaire, neutraliser les avions suspects dans l'espace aérien pour protéger la Belgique et ses habitants.
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La Belgique et les Pays-Bas contrôlent et surveillent alternativement l'espace aérien au-dessus du Benelux. Les deux pays ont à leur tour deux F-16 en attente pour assurer la surveillance aérienne de leur territoire et de celui du Luxembourg.
Guerre froide
1961
1961
Des années après la fin de la guerre froide
1996
Retour en force depuis le 11 septembre
1 janvier 2017
Mission le Benelux
1 janvier 2017
Guerre froide
L'idée de la surveillance de l'espace aérien est un vestige de la guerre froide. À l'époque, l'objectif de l'OTAN était d'arrêter les intrus du bloc de l'Est. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les menaces se sont diversifiées et la surveillance de l'espace aérien a repris une certaine importance. Désormais, le danger terroriste peut en fait provenir de n'importe où : d'un hélicoptère, d'un avion de tourisme ou de transport.
1961
Dans le cadre de la mission NATO Air Policing, la NATO Integrated Air (and Missile) Defense (NATO IAMD - l'ajout du terme « missile » n'est que récent), protège l'intégrité de l'espace aérien belgo-luxembourgeois à tout moment avec des unités radar et des wings de chasse.
1961
Le Control & Reporting Centre a déménagé de Glons à Beauvechain à l'automne 2020. Le CRC est le centre radar qui doit identifier chaque point sur le radar. Des opérateurs radar détectent et identifient chaque mouvement d'avion dans la zone de responsabilité belge. Les contrôleurs de combat aérien sont attentifs à la moindre anomalie car celle-ci pourrait provoquer un incident. Cela comprend un large éventail d'événements comme un avion qui perd toute communication, un appareil en détresse, un avion suspect, le survol de zones sensibles telles que des centrales nucléaires, l'utilisation illégale de drones, etc.
Des années après la fin de la guerre froide
Pendant les années qui ont suivi la fin de la guerre froide, la nécessité d'un stand-by élevé s'est estompée systématiquement. En 1995, les unités connaissaient encore une durée de stand-by de 15 minutes. À la fin des années '90, ce préavis est passé à 45 minutes.
1996
En raison de la transformation du 1er Wing de chasse de Beauvechain en wing d'entraînement, les unités de chasse des 349e et 350e escadrilles déménagent à Kleine-Brogel et Florennes. Désormais, la QRA belge part alternativement de l'une des deux bases aériennes.
Retour en force depuis le 11 septembre
Le 11 septembre 2001, cependant, le monde se réveillait en sursaut lorsque deux avions de ligne percutaient les Twin Towers. La QRA est alors vite réactivée.
Le personnel et les ressources de la Composante Air belge sont responsables de votre sécurité, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Nous protégeons et contrôlons l'espace aérien. Nous le faisons au-dessus de la Belgique mais aussi des Pays-Bas et du Luxembourg.
La Composante Air belge contrôle et surveille l'espace aérien au-dessus de la Belgique et du Luxembourg jour et nuit. Cette tâche fait partie des missions permanentes de surveillance aérienne de l'OTAN et est une obligation pour chaque allié. La Composante Air dispose de deux éléments importants pour cette mission. Un système radar et des opérateurs radar qui veillent au grain mais également des avions de chasse et des pilotes. Ces derniers peuvent, le cas échéant, intercepter, contrôler et, si nécessaire, neutraliser les appareils suspects dans l'espace aérien afin de protéger la Belgique et ses habitants.
Toute personne qui décolle pendant une mission QRA comprend qu'il s'agit d'une affaire assez sérieuse. Dans le pire des cas, l'incident peut entraîner un traumatisme national, comme dans le cas des attentats du 11 septembre 2001.
Les pilotes doivent être préparés et entraînés à utiliser une force mortelle contre des avions qui représentent une menace pour notre pays et sa population.
Chaque année, une vingtaine d'incidents se produisent en moyenne dans l'espace aérien du Benelux. Cela conduit à une dizaine de scrambles qui nécessitent finalement quatre véritables interceptions.
Nous excellons grâce à nos avions de haute technologie et à nos actions menées avec vigueur partout dans le monde. Nos appareils sont sollicités pour les embargos aériens, les bombardements ciblés, l’appui aérien rapproché, en tant que police aérienne, pour le transport humanitaire, la formation internationale ou pour aider la nation. Nos avions et nos hélicoptères sont partout où ils sont nécessaires, quand ils sont nécessaires.
Permanence de 15 à 20 membres du personnel, dirigés par le mission supervisor avec les opérateurs radar et le personnel d’appui informatique. Permanence de 20 à 30 membres du personnel à la base aérienne, dont deux pilotes, des crew chiefs, des contrôleurs aériens dans la tour, des pompiers...
Composante Air
Stephan (41), Pilote
Testimonial
Stephan (41), Pilote
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