L'évolution de la Défense

Nouveaux navires de lutte contre les mines pour la marine belge et néerlandaise

Organisation

Les menaces auxquelles sont exposés le personnel et les navires sont en constante évolution. L'évolution technique se fait également sentir dans le monde maritime et cela se traduit, aujourd'hui encore, par la présence ou la pose de mines (modernes). Pour garantir la sécurité et la navigabilité de nos voies maritimes et de nos ports, il est donc crucial de disposer d'une capacité de lutte contre les mines. De cette façon, nous protégeons notre libre-échange et notre économie.

À propos des navires

Chronologie

Notions

Un premier navire en 2024

La plupart des navires seront construits en Bretagne (France). La première livraison est prévue pour fin 2024, dans le port de Zeebruges. Selon les prévisions, tous les navires seront prêts vers 2030. Belgium Naval & Robotics a également ouvert un site de production à Ostende en juin 2022, où une centaine de drones navals, sous-marins et de surface, seront fabriqués d'ici 2030. Les premiers drones seront prêts d'ici 2024.

Un équipement de pointe

Les nouveaux navires seront équipés de plus de 100 systèmes entièrement autonomes (appelés « boîtes à outils ») pouvant être déployés dans les airs, sur et sous l'eau, et entièrement dédiés à la lutte contre les mines. Le contenu de ces boîtes à outils sera adapté aux besoins de l’exercice ou de l’opération concernée.

Une sécurité accrue

Jusqu’à présent, le personnel et le matériel devaient pénétrer dans une zone à risque contenant potentiellement des mines. Grâce aux nouveaux navires, ce risque peut être évité et les drones pourront chasser ou balayer les mines à distance.

Des tâches variées

La lutte contre les mines devra non seulement être menée dans toutes les conditions météorologiques et à de grandes profondeurs, mais également dans l’ensemble de nos zones d’intérêts stratégiques : la Défense fait en effet partie du groupe de travail international « Standing NATO Mine Counter Measures Group » (SNMCMG). En plus de la lutte contre les mines, les navires doivent également pouvoir être utilisés, par exemple, pour l'aide d'urgence.

Nos missions

Notre sécurité commence à l'étranger. C'est pourquoi des centaines de militaires donnent chaque jour le meilleur d'eux-mêmes sur les théâtres d'opération du monde entier.

Notre mission

Europe de l'Est

Les relations avec la Russie sont à nouveau tendues depuis 2014. Afin de montrer sa détermination, l'OTAN renforce sa présence en Europe de l'Est, tant sur terre (Enhanced Forward Presence) que dans les airs (Baltic Air Policing) et en mer (Standing NATO Mine Countermeasures Group). Le 24 février 2022, avec l’invasion russe de l’Ukraine, il est devenu évident que les efforts de l’OTAN ne sont pas superflus.

Notre Mission Europe de l'Est

Notre mission

Mali

La Belgique participe à deux opérations au Mali en Afrique : la mission de maintien de la paix des Nations unies (MINUSMA) et la mission de formation de l'Union européenne (EUTM).

Notre Mission Mali

Notre mission

Belgique : SEDEE

Le Service d’Enlèvement et de Destruction d’Engins Explosifs (SEDEE) a son quartier général à Oud-Heverlee. Il se charge de neutraliser, de démanteler et d’évacuer les munitions et les explosifs non explosés abandonnés.

Notre Mission Belgique : SEDEE

Notre mission

le Benelux : QRA

Notre Composante Air, avec les Pays-Bas, surveille en permanence l'espace aérien du Benelux. Un système et des opérateurs radar gardent constamment l’œil ouvert. Les avions de combat peuvent intercepter, contrôler et, si nécessaire, neutraliser les avions suspects dans l'espace aérien pour protéger la Belgique et ses habitants.

Notre Mission le Benelux : QRA

Notre mission

Moyen-Orient

La Belgique est présente au Moyen-Orient dans le cadre de l’Opération Desert Falcon (ODF) depuis 2014. Celle-ci s’inscrit au sein du dispositif Inherent Resolve de la coalition internationale luttant contre Daesh.

Notre Mission Moyen-Orient
Travailler à la Défense

Plus qu'un job, une mission.