Equipements & matériels
Fort Worth, Texas (VS) - Lockheed Martin développe à un rythme soutenu la dernière génération d'avions de combat, le F-35 Lightning II. La Belgique en a commandé un total de 34. Pas moins de vingt pays ont acheté le F-35 dont treize pays européens. Onze d'entre eux sont des alliés de l'OTAN. Nous disposerons ainsi bientôt ensemble de la capacité de défense aérienne la plus intégrée et la plus avancée au monde. Jetons un coup d'œil sous le capot et voyons ce que ce chasseur furtif a à offrir en termes de nouvelles technologies.
Le F-35 nous permettra donc, avec nos alliés, de déployer nos ressources aériennes de la même manière intégrée, en coopération avec d'autres forces armées (conjointes) et dans un contexte OTAN, UE ou coalition. Nous pourrons ainsi défendre les intérêts de la Belgique partout où le gouvernement aura besoin de nous.
Les F-35 de la famille Lightning II sont sans aucun doute les avions de chasse les plus avancés au monde. Aucun avion de sa catégorie n’est aussi avancé que le Lightning II. Il existe trois concepts différents d'avions de chasse de cinquième génération qui ont été développés.
Le développement d'un chasseur bombardier de cinquième génération a commencé il y a presque trente ans avec le programme Joint Strike Fighter. Le gouvernement belge a décidé de ne pas participer au développement du F-35 et de ne choisir que plus tard, par le biais de son propre appel à la concurrence, un successeur au F-16. Au final, il s'est avéré que le F-35 était encore le meilleur choix. Un investissement de 3,8 milliards d'euros a été prévu pour l'ensemble de la nouvelle capacité constituée autour de 34 exemplaires du F-35.
Le premier exemplaire belge a été livré à la base aérienne de Luke en Arizona en décembre 2024. Nous avons rejoint le cercle des utilisateurs de F-35 dans l’OTAN. Nous avons déjà eu, historiquement, des partenariats très forts avec un certain nombre de ces pays. En effet, nous avons déjà collaboré depuis plusieurs décennies avec les European Participating Air Forces (EPAF) pour développer et mettre en service les F-16. De plus, grâce au concept de l'European Air Wing (EAW), nous pouvons participer à des missions communes à l'étranger.
Le F-35A prend forme sur une ligne de production de 1,6 km de long à Fort Worth aux États-Unis. La construction d'un seul avion demande un total de 58 000 heures-hommes. Le jet est notamment doté d'un revêtement avancé destiné à empêcher la détection par les radars ennemis. Un apprêt vert luminescent est appliqué sur une base de panneaux d'aluminium et de titane. Vient ensuite s'y ajouter une couche absorbant les ondes émises par les radars. Ce revêtement RAM est un composite à base de polymère conçu pour absorber l'énergie des ondes électromagnétiques.
Le moteur F135 du F-35A est le plus puissant moteur intégré à un avion de chasse à ce jour. La vitesse de pointe est d'environ 1 900 km/h. À première vue, cela semble moins que le F-16, mais le F-35 le fait avec de l'armement et des capteurs, alors qu'en pratique, ceux-ci limitent la vitesse de pointe du F-16. Une combinaison inégalée de puissance, de capteurs et de capacité de traitement confère donc à cet avion la supériorité nécessaire.
Le F-35A est le pur chasseur-bombardier opérant depuis une base aérienne et s'inscrit dans la lignée de l'actuel F-16. C'est cette variante que le gouvernement belge a achetée, tout comme les gouvernements néerlandais, danois et norvégien, entre autres. Le F-35B est la version qui permet un décollage et un atterrissage (vertical) courts. Ces avions sont embarqués sur des porte-avions légers équipés d'une plate-forme jump jet. Enfin, il y a le F-35C, spécialement conçu pour les appontages arrêtés et les catapultages sur un porte-avions classique. En outre, cette variante est dotée d'ailes repliables.
Le cockpit du F-35A est une évolution du concept de glass cockpit. Adieu les écrans, bienvenue dans l’ère des technologies du 21e siècle. Les instruments de bord sont intégrés virtuellement dans un double écran tactile de 50 cm sur 20 cm. Leur disposition est totalement adaptable et axée sur les futurs utilisateurs : de jeunes pilotes qui ont grandi avec un smartphone à la main.
Sur le F-35A, toutes les techniques possibles permettant de rendre l'avion peu détectable (low observability) ont été appliquées simultanément. Par exemple, l'appareil transporte son armement et ses capteurs à l'intérieur, ce qui rend son fuselage lisse et élancé. De ce fait, l'avion réfléchit beaucoup moins le signal radar hostile. De plus, les émetteurs embarqués peuvent émettre très discrètement. Une attention particulière a également été accordée à une finition très lisse des surfaces, à des antennes parfaitement intégrées et à des constructions géométriques spéciales, par exemple aux entrées d'air, afin de rendre l'image radar la plus petite et discrète possible.
Rester invisible pour les systèmes radar ennemis est particulièrement important dans la première phase d'un conflit. Ensuite, la priorité consiste à pénétrer dans le système de défense aérienne de l'adversaire. L'une des principales tâches du F-35A est de neutraliser les systèmes sol-air de l'adversaire, et donc de s'assurer ainsi une supériorité aérienne. Bien sûr, un avion de quelque 16 mètres de long n'est pas invisible au sens littéral du terme, mais si les systèmes de détection ennemis ne détectent pas l'avion, il l'est donc en pratique. Cela ouvre bien sûr la voie à d'autres possibilités et tactiques que notre Composante Air n'a pas été en mesure de déployer jusqu'à présent. Pourquoi, par exemple, prendre le risque d'un combat aérien et dévoiler sa présence ? On peut également choisir d'éviter un combat aérien et de poursuivre la mission prévue, ou, par exemple, de se concentrer uniquement sur la reconnaissance.
Pour les missions où les propriétés furtives sont moins nécessaires, le F-35A peut être utilisé en mode « beast ». Cela signifie que l'avion porte des munitions supplémentaires sous le fuselage et les ailes.
Enfin, ce qui fait du F-35A un appareil inégalé, c'est qu'il donne aux pilotes une gigantesque situational awareness. Cet appareil représente un énorme bond en avant, sans précédent, dans la technologie de fusion des données des capteurs. Ainsi, le casque de réalité augmentée est un exemple typique de sensor fusion, donnant au pilote une vue sans précédent de la scène de bataille. Le casque de pilote futuriste du F-35A fait partie intégrante du système d'armement. Toutes sortes de données sont projetées sur l'intérieur de la visière, éventuellement en même temps que la vue à 360 degrés de six caméras externes. Grâce à cette vue globale, les pilotes peuvent même regarder vers le bas, à travers le plancher du cockpit et voir le terrain sous l'avion.
Le pilote ne peut pas visualiser que les données des capteurs de son propre avion. Il peut également consulter les données d'autres F-35, même si ceux-ci volent à plusieurs kilomètres de distance. Grâce à ce partage en masse des données disponibles, chaque pilote obtient une image complète de tout l'environnement de combat. Ainsi, les pilotes de F-35A ne sont jamais vraiment seuls dans le cockpit. Ils font partie d'un collectif virtuel, ce qui leur donne la meilleure garantie de survie et de succès sur la future scène de bataille.
Cette forme étendue de data fusion garantit aux pilotes de F-35A une plus grande liberté de pensée. Ils n'ont plus besoin de se concentrer sur chaque système de vol en particulier pour en déduire l'implication pour leur contrôle du système d'armement. La data fusion aide le pilote à avoir une vue d'ensemble et lui suggère même des tactiques. La courbe d'apprentissage tactique des pilotes augmente dès lors rapidement. Chaque pilote de ce jet de cinquième génération est en quelque sorte un véritable battlespace commander.
1997
La phase de démonstration du concept du programme américain Joint Strike Fighter débute. Lockheed Martin est l'une des deux entreprises sélectionnées. L'autre entreprise est Boeing avec le X-32.
Octobre 2001
Le Lockheed Martin X-35 est le gagnant du concours et travaille avec Northrop Grumman et BAE Systems pour démarrer la production.
Février 2006
Le premier prototype du F-35A sort de l'usine d'assemblage de Fort Worth, au Texas (États-Unis).
7 juillet 2006
Le F-35 reçoit son nom officiel : Lightning II.
Décembre 2006
Premier vol du F-35.
Février 2011
Premier vol d'un F-35 de production.
Septembre 2014
Mise en place de l'équipe ACCAP. Responsable du dossier d'achat belge pour le successeur du F-16, y compris la procédure d'allocation, la planification et les critères d'attribution.
Juin 2014
L'étude de marché pour le successeur du F-16 débute.
7 septembre 2017
Date limite de dépôt de l'offre initiale pour la prochaine génération d'avions de combat belges. En fin de compte, seuls le F-35 Program Office (F-35) et le ministère britannique de la Défense (Eurofighter) soumettent des offres. Début des négociations.
14 février 2018
Date limite de soumission des best and final offers.
25 octobre 2018
Le gouvernement fédéral tranche la question dans le dossier des nouveaux chasseurs pour l'armée belge et choisit le Lockheed Martin F-35A.
Avril 2022
Jan De Nul S.A., en collaboration avec les bureaux de conception et de projets Arcadis et Burns&McDonnel, construira la nouvelle infrastructure du F-35A à Kleine-Brogel et à Florennes. Chaque complexe F-35A est réalisé sous la formule Design, Build & Maintain (DBM). Une première réception provisoire partielle des bâtiments de Florennes est prévue pour l’été 2024.
2024
Livraison du premier F-35A pour la composante air belge. Les premiers F-35A resteront aux États-Unis pour assurer la formation de nos pilotes et techniciens.
2025
Arrivée prévue des premiers F-35A à la base aérienne de Florennes.
2027
Arrivée prévue des premiers F-35A à la base aérienne de Kleine-Brogel.
2030
Livraison du dernier des 34 avions F-35A commandés.
Les avions de combat multirôles, tels que le F-35A, sont capables d'effectuer à la fois des tâches de défense aérienne, de frappe aérienne, d'attaque au sol et de reconnaissance (dans la chaîne intelligence, surveillance et reconnaissance). Ces avions de combat jouent également un rôle important dans l'appui des forces terrestres en créant une supériorité aérienne et en fournissant un appui aérien direct (close air support). Ils peuvent également appuyer les forces maritimes.
En temps de paix, l'OTAN attend de chaque État membre qu'il surveille son secteur de l'espace aérien de l'OTAN. Cela fait partie de l'autodéfense collective de l'ensemble de l'alliance. Cette mission QRA (quick reaction alert) pour l'OTAN est une tâche essentielle pour la Défense et s'inscrit dans le cadre d'une mission supplémentaire d'appui à la sécurité nationale. La composante air se fixe pour ambition de déployer deux avions de chasse pour la mission QRA. Le F-35A reprendra cette tâche lorsqu'il aura complètement remplacé le F-16 de la composante air.
Dans un conflit moderne, où l'ennemi dispose d'un système anti-aérien récent et développé, les chances de survie d'un avion de chasse de la cinquième génération sont plusieurs fois supérieures à celles de la quatrième génération. Dans la première phase d'un conflit de ce type, la mission principale du F-35A est de pénétrer au-delà des défenses anti-aériennes sophistiquées de l'ennemi. Il y localisera et éliminera alors les menaces. Le F-35A peut le faire grâce à son caractère furtif et à la fusion des données de l'arsenal de capteurs passifs et actifs. Ceux-ci fournissent au pilote une multitude d'informations, ce qui contribue à ses chances de survie.
Lorsqu'un conflit se poursuit et que les défenses aériennes ennemies sont détruites, le F-35A n'a plus besoin de sa capacité de survie basée sur la furtivité. L'appareil peut alors se transformer pour et accepter des charges externes importantes sur les ailes. Dans ce beast mode, le F-35 combiné peut transporter différents types de munitions : deux missiles air-air AIM-9X (sur pylônes), deux missiles air-air AIM-120 AMRAAM (dans la soute à bombes interne), quatre bombes air-sol GBU-31 de 906 kg (sur pylônes) et quatre bombes air-sol GBU-31 PGM à guidage de précision (dans la soute à bombes interne). Cette configuration beast est essentiellement destinée à appuyer les troupes terrestres sur le terrain depuis les airs : close air support (CAS).
Notre sécurité commence à l'étranger. C'est pourquoi des centaines de militaires donnent chaque jour le meilleur d'eux-mêmes sur les théâtres d'opération du monde entier.
Notre mission
Les relations avec la Russie sont à nouveau tendues depuis 2014. Afin de montrer sa détermination, l'OTAN renforce sa présence en Europe de l'Est, tant sur terre (Enhanced Forward Presence) que dans les airs (Baltic Air Policing) et en mer (Standing NATO Mine Countermeasures Group). Le 24 février 2022, avec l’invasion russe de l’Ukraine, il est devenu évident que les efforts de l’OTAN ne sont pas superflus.
Notre Mission Europe de l'EstNotre mission
Le Service d’Enlèvement et de Destruction d’Engins Explosifs (SEDEE) a son quartier général à Oud-Heverlee. Il se charge de neutraliser, de démanteler et d’évacuer les munitions et les explosifs non explosés abandonnés.
Notre Mission Belgique : SEDEENotre mission
Notre Composante Air, avec les Pays-Bas, surveille en permanence l'espace aérien du Benelux. Un système et des opérateurs radar gardent constamment l’œil ouvert. Les avions de combat peuvent intercepter, contrôler et, si nécessaire, neutraliser les avions suspects dans l'espace aérien pour protéger la Belgique et ses habitants.
Notre Mission le Benelux : QRATravailler à la Défense est plus qu’un job, c'est une mission. Vous devrez parfois dépasser vos propres limites. Mais vous recevrez également beaucoup en retour : de la satisfaction, des amis pour la vie, et le sentiment de faire une différence.
Sécurité du travail
Vous aimez varier mais vous trouvez que la sécurité d’emploi a aussi ses avantages. Même avec un contrat à durée limitée, vous aurez un large éventail de possibilités et vous saurez toujours où vous en êtes.
Travail d'équipe
Vous ne serez jamais seul. Il y aura toujours des collègues à vos côtés de vous sur lesquels vous pouvez compter. Et lever des défis ensemble, crée des liens indissolubles.
L'équilibre travail-vie privée
Vous aurez parfois des périodes chargées où vous ne passerez pas beaucoup de temps chez vous, soit parce que vous vous préparez à une mission, soit parce que vous serez en mission. Ces périodes alterneront avec des périodes plus calmes.
Matthias (33), Officier dentiste
Loïc (23), Technicien Electromécanique (systèmes de support)
Guillaume (32), Instructeur à la Marine
Dieter (21), Soldat d’infanterie
Jurgen (30), Sous-officier Para-commando
Fabrice (33), Soldat CBRN
Johan (28), Responsable communication et réseaux
Kevin (31), Ambulancier Para-commando
Thierry (35), Civil Cyber Security Expert
Fred (37), Sous-officier CBRN
Cédric (30), Gestion, approvisionnement et transport
Maxime (29), Sous-officier technicien munitions
Arnaud (38), Bachelier Avionique
Frédéric (45), Réserviste officier de liaison à la Marine
Alexander (23), Officier ICT system engineer
Stephan (41), Pilote
Pieter (28), Force Protection
Katrijn (26), Officier kinésithérapeute
Tom (19), Technicien Electromécanique (véhicules)
Tom (32), plongeur/démineur
Arne (24), Sous-officier transmissions maritimes
Florent (27), Soldat mécanicien de véhicules (autos et camions)
Céline (32), Médecin
Lori (21), Matelot
Mégane (27), Magasinière
Rémi (32), Officier ingénieur civil
Tom (25), Ambulancier Para-commando
Elisabeth (30), Officier médecin Composante Médicale
Michel (50), Assistant Technicien
Joyce (32), Sous-officier ICT
Xavier (35), Officier technicien à la Marine
Yannick (35), Sous-officier Infanterie
Sigrid (28), Contrôleur du traffic aérien
Marvin (28), Sous-officier technicien en électronique et optronique
Niels (27), Pompier d’aérodrome
Ruben (43), Médecin chirurgien réserviste
Sarah (29), Juriste civile
Laura (25), Officier contrôleuse de combats aériens
François (25), Officier manager en maintenance
Didier (34), Bachelier en Soins Infirmiers
Stéphane (37), Étudiant réserviste sous-officier ICT
François (25), Électro-mécanicien (véhicules)
Sam (25), Soldat canonnier
Pablo (41), Concepteur technique civil
Wendy (33), Radar/sonar operator
Sander (32), Sous-officier service nautique
Chris (25), Officier de pont dans la Marine
Axel (36), Technicien de communication et d’information
John (47), Sous-officier Artillerie
Sara (24), Sous-officier technologue de laboratoire médical
Rodolphe (21), Sous-Officier Renseignements
Thomas (24), Sous-officier technicien avion
Jessica (30), Sous-officier cuisinier
Sophy (21), Officier ingénieur
Kevin (24), Soldat assistant technicien avion
Kervan (38), Instructeur de candidats Para-commandos