Réalité virtuelle, capteurs sensoriels, applications : le Centre for Physical Medicine & Rehabilitation (C PM&R) emprunte de nouvelles voies en matière de kinésithérapie et de revalidation militaire. Alors que ce domaine médical avait tendance à confiner le patient dans un rôle passif, les thérapies récentes mettent de plus en plus l’accent sur sa participation active. En s’appuyant sur les nouvelles technologies et la recherche, le C PM&R s’inscrit résolument dans cette tendance prometteuse.
Les troubles de l'appareil locomoteur étant inhérents aux activités des militaires en opération, la Défense dispose d’un centre regroupant les spécialités médicales liées à la condition physique de son personnel : orthopédie, médecine de réadaptation, médecine sportive et kinésithérapie. Son objectif est de proposer une approche intégrée des pathologies, allant du diagnostic à la revalidation en passant par la prévention et le traitement.
Jusqu’à récemment, les traitements en kinésithérapie avaient tendance à assigner un rôle passif aux patients, faisant du thérapeute l’acteur principal de la thérapie — comme en témoignent les bains de boue thérapeutiques ou l’électrothérapie, qui se focalisent plus sur le soulagement de la douleur que sur l'autonomie du sujet. Aujourd’hui, le patient a un rôle de plus en plus actif dans sa revalidation, transformant ainsi le thérapeute en coach.
Le C PM&R s’implique dans la recherche scientifique dans le domaine du traitement et de la prévention des troubles musculo-squelettiques liés au métier de militaire, ainsi que dans l’identification des facteurs de risque de blessures liées au surmenage. Il collabore avec des partenaires universitaires ainsi qu’avec l’École royale militaire — comme en témoigne l’étude de l'effet du recul des armes sur le corps par la chaire de balistique.
La prévention fait partie des missions du C PM&R. Chaque mois, une équipe multidisciplinaire organise des séances d'information pour les patients souffrant de problèmes de dos : elle y donne des conseils ergonomiques sur la manière d'améliorer la posture au quotidien. Ces cours permettent également d’apprendre à mieux gérer les douleurs dorsales au jour le jour — visant ainsi à prévenir leur évolution vers une douleur chronique.
Début de la Première Guerre mondiale
À l’aube de la Première Guerre mondiale, l’offre en matière de revalidation était encore limitée. Ce n’est qu’au milieu de ce conflit qu’est créé le premier centre de réadaptation du Service de santé belge. Cette période voit également l’amélioration des prothèses, l’invention de nouveaux équipements d'exercice ainsi que le recours à la mobilisation précoce des articulations.
Fin de la Première Guerre mondiale
À la fin de la guerre apparaissent des thérapies qui visent à la reconversion professionnelle des invalides de guerre — signant ainsi les prémices de la revalidation militaire moderne.
Aujourd’hui
Depuis lors, de nombreux progrès ont été faits en termes de revalidation militaire : l’évolution de la médecine militaire, des possibilités d’évacuation et de protection balistique ont augmenté les chances de survie des militaires gravement blessés lors des récents conflits. Par conséquent, les patients entrent dans le circuit de revalidation avec des blessures qui restaient auparavant rares et qui nécessitent une prise en charge spécialisée.
Les performances physiques fournies par le personnel de la Défense sont de nature à provoquer différents types de troubles — des traumatismes soudains (comme une déchirure musculaire ou une fracture osseuse) aux blessures de surmenage. Certains sont spécifiques au métier de militaire, comme les douleurs au cou chez les pilotes de chasse ou les problèmes de genoux liés au port de bottes de combat dans l’infanterie. Le C PM&R joue ici un rôle de prévention, en fournissant des conseils sur le matériel qui sera en contact avec le corps des militaires.
Si le kinésithérapeute militaire fournit des soins de première ligne lors des opérations, les soins primaires sur le sol belge sont pris en charge par des prestataires civils — permettant au C PM&R de se spécialiser dans la revalidation de seconde ligne et d’être complémentaire au secteur civil. Un soldat souffrant d’une entorse sera donc orienté en premier lieu vers un kinésithérapeute civil, et pourra ensuite poursuivre sa revalidation dans un centre médical militaire.
Les conditions de travail des militaires sont en constante évolution, tout comme les types de blessures qui y sont liées. La kinésithérapie et la revalidation militaire doivent tenir compte de cette évolution pour conserver une offre de soins adaptée. La Défense s’oriente donc vers le développement de niches spécialisées pour la réhabilitation militaire, qui permettront de fournir un soutien médical de pointe aux patients présentant des pathologies spécifiques — pour lesquelles ils ne pourraient trouver de réponse complète dans le secteur civil.
Un autre défi pour l’avenir sera la mise en place d'un centre d'évaluation fonctionnelle pour les blessures musculo-squelettiques. Ce centre aura pour objectif d’orienter efficacement la réadaptation des patients souffrant de troubles chroniques ou complexes — permettant ainsi d’offrir les meilleurs soins possibles aux femmes et aux hommes qui travaillent quotidiennement à la Défense.
Notre sécurité commence à l'étranger. C'est pourquoi des centaines de militaires donnent chaque jour le meilleur d'eux-mêmes sur les théâtres d'opération du monde entier.
Notre mission
Les relations avec la Russie sont à nouveau tendues depuis 2014. Afin de montrer sa détermination, l'OTAN renforce sa présence en Europe de l'Est, tant sur terre (Enhanced Forward Presence) que dans les airs (Baltic Air Policing) et en mer (Standing NATO Mine Countermeasures Group). Le 24 février 2022, avec l’invasion russe de l’Ukraine, il est devenu évident que les efforts de l’OTAN ne sont pas superflus.
Notre Mission Europe de l'EstNotre mission
Le Service d’Enlèvement et de Destruction d’Engins Explosifs (SEDEE) a son quartier général à Oud-Heverlee. Il se charge de neutraliser, de démanteler et d’évacuer les munitions et les explosifs non explosés abandonnés.
Notre Mission Belgique : SEDEENotre mission
Notre Composante Air, avec les Pays-Bas, surveille en permanence l'espace aérien du Benelux. Un système et des opérateurs radar gardent constamment l’œil ouvert. Les avions de combat peuvent intercepter, contrôler et, si nécessaire, neutraliser les avions suspects dans l'espace aérien pour protéger la Belgique et ses habitants.
Notre Mission le Benelux : QRATravailler à la Défense est plus qu’un job, c'est une mission. Vous devrez parfois dépasser vos propres limites. Mais vous recevrez également beaucoup en retour : de la satisfaction, des amis pour la vie, et le sentiment de faire une différence.
Salaire attractif
Vous l’aurez probablement déjà entendu : il y a des employeurs qui paient plus que la Défense. C’est tout à fait vrai. Et il y a certainement aussi des employeurs qui paient moins. Vous ne deviendrez pas riche, mais vous gagnerez bien votre vie. Et grâce aux primes pendant les opérations et pour les tâches spécialisées, vous pourrez rapidement mettre de l’argent à côté.
Un aperçu des salaires de base, des primes, des allocations et des indemnités peut être trouvé ici.
Variété & défi
La routine, ça ne vous ressemble pas. En manœuvre aujourd’hui, du sport demain et le mois prochain une mission à l'étranger. Pour chacune de ces choses, vous vous donnez à 100%, parce que vous aimez les défis. Vous aimez donner le meilleur de vous-même.
Expériences uniques
Il ne s'agit pas d'un boulot de neuf à cinq. Vous découvrirez le monde et vous pourrez acquérir de nouvelles expériences. Votre réponse à la question : « Comment s'est passée la journée ? » entrainera chez vous des réponses bien différentes de celles de vos ami(e)s.
Sophy (21), Officier ingénieur
Arne (24), Sous-officier transmissions maritimes
Loïc (23), Technicien Electromécanique (systèmes de support)
Fabrice (33), Soldat CBRN
John (47), Sous-officier Artillerie
Fred (37), Sous-officier CBRN
Michel (50), Assistant Technicien
Stephan (41), Pilote
Kevin (24), Soldat assistant technicien avion
Rodolphe (21), Sous-Officier Renseignements
Tom (19), Technicien Electromécanique (véhicules)
Cédric (30), Gestion, approvisionnement et transport
Marvin (28), Sous-officier technicien en électronique et optronique
Sam (25), Soldat canonnier
Stéphane (37), Étudiant réserviste sous-officier ICT
Arnaud (38), Bachelier Avionique
Pieter (28), Force Protection
Kervan (38), Instructeur de candidats Para-commandos
Florent (27), Soldat mécanicien de véhicules (autos et camions)
Thomas (24), Sous-officier technicien avion
Alexander (23), Officier ICT system engineer
Niels (27), Pompier d’aérodrome
Matthias (33), Officier dentiste
Frédéric (45), Réserviste officier de liaison à la Marine
Xavier (35), Officier technicien à la Marine
Dieter (21), Soldat d’infanterie
François (25), Électro-mécanicien (véhicules)
Sigrid (28), Contrôleur du traffic aérien
Jessica (30), Sous-officier cuisinier
Axel (36), Technicien de communication et d’information
Céline (32), Médecin
Sara (24), Sous-officier technologue de laboratoire médical
Yannick (35), Sous-officier Infanterie
Joyce (32), Sous-officier ICT
Johan (28), Responsable communication et réseaux
Didier (34), Bachelier en Soins Infirmiers
Ruben (43), Médecin chirurgien réserviste
Katrijn (26), Officier kinésithérapeute
François (25), Officier manager en maintenance
Tom (25), Ambulancier Para-commando
Thierry (35), Civil Cyber Security Expert
Mégane (27), Magasinière
Chris (25), Officier de pont dans la Marine
Lori (21), Matelot
Laura (25), Officier contrôleuse de combats aériens
Rémi (32), Officier ingénieur civil
Jurgen (30), Sous-officier Para-commando
Sarah (29), Juriste civile
Tom (32), plongeur/démineur
Elisabeth (30), Officier médecin Composante Médicale
Maxime (29), Sous-officier technicien munitions
Pablo (41), Concepteur technique civil
Guillaume (32), Instructeur à la Marine
Wendy (33), Radar/sonar operator
Kevin (31), Ambulancier Para-commando
Sander (32), Sous-officier service nautique