Davantage de militaires pour sécuriser les sites nucléaires

Depuis ce 1er décembre, la Défense déploie un plus grand nombre de militaires pour surveiller les sites nucléaires, en appui à la police fédérale. Ce soutien était déjà assuré depuis le 1ᵉʳ juillet 2025 pour les centrales de Doel et de Tihange, dans le cadre de l’opération Vigilant Protector (OVP). Les centres de recherche et de traitement situés à Mol, Dessel et Geel sont désormais également concernés.

Les militaires supplémentaires surveilleront ainsi les installations des centres de recherche de Mol, Geel et Dessel.

Si la police fédérale conserve la direction des opérations, la Défense fournit une capacité de réponse armée supplémentaire sur les sites nucléaires où des matières fissiles sont utilisées, produites ou entreposées.

La décision de déployer des militaires pour la surveillance des sites nucléaires remonte au 11 avril 2025. Un protocole d’accord à ce sujet avait été signé en juin par les ministres de la Défense Theo Francken et de l’Intérieur Bernard Quintin. L’appui des militaires permet à l’Intérieur de libérer des agents de police pour d’autres missions.

À partir du 1ᵉʳ avril 2026, les militaires assureront également la protection de l’Institut national des radioéléments (IRE) à Fleurus.