Surveillance des sites nucléaires

Protection indispensable, la surveillance de ces sites sensibles, de jour comme de nuit, permet de prévenir les actes de sabotage, d’espionnage ou les attaques terroristes. Nos unités de réaction rapide sont composées de militaires issus de toutes les Forces de la Défense. En cas d’incident, nous intervenons immédiatement, dans l’attente des services de police.

À la suite des attentats de 2015-2016 en France et en Belgique, le gouvernement fédéral a décidé de renforcer la sécurité des installations nucléaires. Entre mars 2016 et le 31 décembre 2022, la Défense a assuré la protection de plusieurs sites avec l’opération Spring Guardian (OSG), en soutien à la police fédérale.

Du 1er mai 2023 au 1er mai 2024, des militaires ont repris la mission OSG sur le site nucléaire de Doel, afin de permettre à la police de redéployer ses moyens sur d’autres missions.

Depuis juillet 2025, cette mission a repris sous le nom d’opération Vigilant Protector.

Avec cette mission, nous soutenons la police fédérale en lui permettant de dégager des ressources pour d’autres tâches.

Les premiers militaires assurent déjà la surveillance des centrales nucléaires de Doel et Tihange. À terme, le dispositif sera étendu à d’autres sites nucléaires, notamment dans la zone Mol – Dessel – Geel et à Fleurus.

Notre présence sur ces sites stratégiques renforce la préparation nationale et accroît la confiance de la société, ainsi que celle de nos partenaires internationaux, dans la solidité de nos infrastructures critiques. Ce déploiement s’inscrit dans une stratégie plus large de dissuasion défensive et contribue à la stabilité de notre société.